EXPOSITION 2005 : JOURNEES du PATRIMOINE(2ème page : le Moyen-Age) Cliquer sur les photos des différents panneaux pour les agrandir. (pages en cours de construction) |
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Panneau "MOYEN-AGE 2" |
Panneau "MOYEN-AGE 3 "
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LE MOYEN AGE : NAISSANCE DU VILLAGE Sur le
terroir, l’habitant vit, à l’époque gallo-romaine,
dispersé dans les villas qui centurient le terroir. Nous connaissons
Villa Metilanum ou Meteliano (Médeilhan), Villa Preissanum
(Preignes), Saturian (Saint-Sernin), la Guardia Judaïca (la Gardie)
et enfin Villa Aviatis. Or en quelques siècles entre la fin
de la « paix romaine » et la fin des temps carolingiens,
on observe un regroupement progressif des habitants délaissant
le terroir au profit d’un site fortifié, appuyé
sur une église, une maison forte. A la fin
du Xème siècle, au centre d’un terroir voué
à la polyculture, les Viassois appuient leurs habitations sur
le lieu fortifié et s’enclosent à leur tour. Ce
qui va devenir le village dispose d’une enceinte inférieure
qui rassemble le reste de la population. L’institution consulaire apparaît dès 1270. L’identité communale dans le côtoiement au quotidien des seigneurs, des chevaliers et des paysans est en train de naître. Elle s’affirmera notamment dans les querelles parfois sanglantes qui l’opposent au voisin agathois à propos des limites territoriales, des droits de pêche dans ce bras de l’Hérault qui correspond globalement au cours actuel de l’Ardailhon (avec Portiragnes aussi au début du XIVème siècle pour les limites territoriales). Voici le village vers 1344, campé dans un terroir de polyculture où la céréale domine malgré la forte présence de la vigne et des « maillols » qui se hasardent sur les terres vaines de la Petite Cosse. Sa population est majoritairement agricole tout en laissant place à un artisanat rural et local. Sur ce
monde plein, la peste noire qui frappe l’Occident médiéval
à partir de 1348 va exercer pendant près de quarante
ans et de manière discontinue ses ravages. En 1361, les routiers de Seguin de Badefol écument la région agathoise, l’insécurité est totale. Elle apparaît dans les textes de l’époque où on peut lire que, si les Viassois doivent obligatoirement faire moudre leurs céréales au moulin de Bessan, ils en sont exonérés si la route est coupée par des gens d’armes et si les campagnes sont envahies. Au XVème
siècle, la paix est revenue tandis que les crises pesteuses
sont en atténuation, voire en disparition.
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